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7 octobre 2016

La sorcellerie et la géomancie

بسم الله الرحمن الرحيم
الصلاة و السلام على أشرف المرسلين
و على اله و اصحابه أجمعين

La sorcellerie et la géomancie

Nombre sont les gens qui se méprennent sur des choses de la religion par le fait de leur lecture superficielle des textes et leur manque d’approfondissement de leur explication par les savants. Ce symptôme est surtout présent sur tout ce qui est lié à l’association (shirk) et à la sorcellerie (sihr). De ce fait, on qualifie de sihr ou de shirk des choses qui pourtant ont leur base dans la sunnah et qui plus est, sont reconnues sans difficulté par les savants. Fait partie de cette catégorie de sciences honnies par les hommes mais ennoblies par Allah, la géomancie [1], à savoir la science liée aux awfaq, aux lettres et aux chiffres. Par géomancie nous entendons le fait de tracer sur papier ou sur un autre support des symboles, Noms divins, chiffres, lettres ou figures géométriques pour influencer l’obtention d’une chose licite dans l’Islam. Beaucoup l’assimilent au sihr alors qu’elle n’a rien à voir avec elle. Ceci n’est dû qu’au matérialisme qui a dévoré l’Islam de l’intérieur par la biais des doctrines hérétiques réformistes, à savoir le wahhabisme et l’ikhwanisme.

Qu’est la sorcellerie ?

La sorcellerie peut avoir aussi bien une définition linguistique que juridique. Au sens linguistique, elle désigne une action faite comme dévotion pour se rapprocher du shaytan et ainsi, avoir une influence sur les choses ou les hommes.

Dans lisan al ‘arab, al Azhariy a dit : « la sorcellerie est un acte par lequel on se rapproche du chaytan pour avoir son appui, et tout cela pour rendre possible cette sorcellerie. Parmi la sorcellerie, se trouve l’envoûtement de l’œil de sorte que la personne pense qu’elle voit la chose telle alors qu’elle n’est pas ainsi réellement » [2].

Quant au fiqh, sa définition est, selon le Hafiz ibn ‘Arabiy : « une parole par laquelle l’on vénère autre qu’Allah et qu’on le reconnaît comme source des décrets et des choses existantes » [3].

Le chaykh ad Dardir al Malikiy a dit : « selon cette définition de l’imam, apprendre et enseigner la sorcellerie est de la mécréance, même si on ne l’utilise pas et cela est clair. Un homme intelligent et croyant en Allah ne peut pas dire qu’il ne s’agit pas de mécréance du fait de la vénération des shayatin et le fait de les prendre comme source des choses existantes. » [4].

Ainsi donc, la sorcellerie est une mécréance claire qui ne fait de doute dans l’esprit d’aucune personne. La cause qu’elle soit une mécréance est tout simplement que le sorcier est obligé d’adorer le shaytan et donc, de commettre un acte de mécréance pour avoir accès à cette matière.

La sorcellerie a-t-elle une influence réelle sur les choses ensorcelées ? Les savants ont divergé dessus. En effet, d’un côté, ceux qui soutiennent qu’elle n’a pas d’influence réelle mais que juste la perception de la chose est changée prennent comme preuve le verset :

« Ils ensorcelèrent les yeux des gens et leur firent peur. Ils étaient venus avec une grande sorcellerie » [5].

De même : « Alors leurs cordes et bâtons lui parurent, du fait de leur sorcellerie, comme s’ils bougeaient » [6].

Dans ces versets, Allah ne parle jamais de la chose comme étant objet de la sorcellerie mais plutôt pointe la perception qu’ont les gens de la chose. Cela indique, pour les tenants de cette position à laquelle nous souscrivons, que la sorcellerie n’a pas d’influence mais change seulement la perception de la personne ensorcelée.

Les tenants de l’autre thèse indiquent plutôt que la sorcellerie peut entraîner la mort d’une personne et donc agit sur le corps de l’ensorcelé. C’est pourquoi el chaykh ad Dardir a dit : « la sorcellerie engendre le changement d’un état, des attributs humains ou de la réalité des choses » [7].

Or, ces choses peuvent aussi advenir par le biais d’un moyen licite, à savoir l’utilisation du coran ou des Noms divins. En effet, les mêmes effets peuvent être causés soit par un moyen licite soit par un moyen illicite comme la sorcellerie.

Ad Dardir a dit : « Si les changements d’états évoqués arrivent par le biais de versets coraniques ou de Noms divins, le plus probant est qu’il ne s’agit pas de mécréance (car ce n’est pas de la sorcellerie, comme le précise ad Dusuqiy [8]). Mais cela reste interdit si cette utilisation engendre l’inimité ou un préjudice sur la personne, ses biens » [9].

Il est donc clair de cela que même avec des moyens licites comme le coran, il est possible d’arriver aux mêmes effets que la sorcellerie. Donc, quel est le discriminant pour reconnaître la sorcellerie d’une autre cause de changement des états ? Pour cela, il faut revenir à la définition juridique de la sorcellerie, à savoir une action par laquelle la personne vénère les shayatin. Si cet élément de vénération d’autre qu’Allah est absent, il ne peut s’agir de sorcellerie, même si cela engendre du mal. Au pire, cette chose restera interdite mais ne fera pas tomber son utilisateur dans la mécréance.

Ibn Husayn al Malikiy a dit : « Les catégories de sorcellerie qui ont été évoquées et constituant de la mécréance ne peuvent être que de trois catégories :

  • la croyance qu’une étoile ou certaines parmi elles déteint la seigneurie et que le sorcier, quand il veut exercer sa sorcellerie, se lève devant la constellation du Lion s’adressant à elle, humblement, comme un nécessiteux et l’appelant : « O toi mon maître, O toi le grand, tu es celui devant qui s’inclinent les rois, les tyrans et les lions. Je te demande d’abaisser le cœur d’un tel pour moi »
  • une parole comme une insulte indiquant, par cette insulte, la mécréance en Allah, en ses prophètes et aux anges
  • une action comme le fait d’abaisser ce qu’Allah a demandé d’élever comme le livre saint ou autre… » [10].

Avec quoi est-il permis de se soigner ?

Les malikites, dans leur position finale permettent de se soigner avec tout ce dont l’efficacité a été prouvée, même si ces formules ne sont pas issues du coran ou de la sunna, à condition qu’il ne s’agisse pas de mécréance. En effet, dans sa hashiyah consacrée à kifayah at talib, al ‘Addawiy a dit :

« Sa parole [les noms inconnus] c'est-à-dire celles qui sont d’une langue étrangère. En résumé, la ruqya a des conditions comme l’a indiqué al Qastallaniy : qu’elle soit avec des paroles d’Allah, ses Noms ou Attributs, et qu’elle soit en langue arabe ou d’une langue autre dont on connaît le sens et qu’on porte la conviction que la ruqya n’a pas d’influence par elle-même mais par la volonté d’Allah. Ibn Wahb a rapporté de Malik la désapprobation de faire la ruqya avec un morceau de fer, du sel, par la géomancie ou ce sur quoi est écrit le sceau de Sulayman. Il a dit : « ceci n’était pas parmi les pratiques des anciens ». Sa parole [tu ne sais pas s’il s’agit de mécréance] c'est-à-dire qu’une personne t’informe d’une chose dont elle n’est pas sûre qu’elle soit de la mécréance alors que toi-même tu n’en as pas connaissance ou que cette personne elle-même n’est pas sûre de la personne et que tu sois dans le même cas, le plus sûr est de t’en abstenir de peur de tomber dans la mécréance. Le principe est donc l’interdiction jusqu’à ce que survienne une chose qui la rende licite comme cela apparaît dans l’authentification de cet avis. Ce que l’on retient est donc que ce dont on ignore la signification, il n’est pas permis d’en faire ruqya, même si l’on avait essayé et qu’elle s’est avérée efficace. Mais ibn ‘Arafah disait que : « si son efficacité a été prouvée à maintes reprises, on peut faire ruqya avec. Il n’y a point de doute donc que tout ce dont l’efficacité a été prouvée ne peut être de la mécréance. Parmi cela, se trouve ce qu’on utilise pour libérer l’ensorcelé et remettre en état l’épileptique » [11].

En résumé, al ‘Adawwiy permet, selon la position de ibn ‘Arafah, de se soigner avec tout ce dont l’efficacité est prouvée mais met la condition que le moyen utilisé soit compréhensible pour éviter justement de tomber dans la mécréance. Or, tout ce qui est efficace pour soigner ne peut être de la sorcellerie et donc, de la mécréance. An Nafrawiy abonde dans le même sens :

« [Il n’y a point de mal] de faire la ruqya [par une bonne parole] c'est-à-dire qui est autre que le coran tant qu’il s’agit de l’arabe. Ce qu’on comprend est que cela englobe la mention d’Allah, des prophètes et des hommes pieux. Il se peut que ce soit ce qu’il vise par « bonne » et non pas la licéité du fait de la différence de degré. Quant à ce dont on ne comprend pas son sens, il n’est pas permis d’en faire la ruqya du fait de la parole de l’imam (Malik) quand il fut interrogé sur les noms non-arabes : « tu ne sais s’il s’agit de mécréance ».Cela implique que ce dont on ne connaît pas le sens, il n’est pas permis d’en faire ruqya, même si on l’avait essayé et qu’il s’est avéré efficace. L’imam ibn ‘Arafah disait : « si son efficacité a été prouvée maintes reprises, on peut en faire la ruqya. Il n’y a point de doute que le fait que l’efficacité soit avérée prouve qu’il ne s’agit pas de mécréance. Parmi cela, se trouve ce que l’on utilise pour libérer l’ensorcelé et remettre en état l’épileptique, expulser les jinns, arrêter le saignement, même avec un morceau de fer, comme le sceau de Sulayman sur lequel sont inscrits certains Noms ». Ainsi donc, on prend la détestation de Malik comme portant sur tout ce dont l’efficacité n’a pas été prouvée » [12].

La seule condition posée par ces deux mujtahid dans la détermination de la fatwa est que le moyen utilisé soit efficace et son efficacité prouvera de même sa licéité dans le cas où il est rédigé dans un langage incompréhensible. S’il est dans une langue compréhensible, il sera facile de déterminer si cela comporte de la mécréance ou non. Or, cette compréhension de la langue utilisée ne s’apprécie pas pour celui qui est soigné, mais plutôt pour le soigneur ou les gens ayant connaissance de la ruqya. L’imam as Sawiy a dit : « [Et on ne pratique pas la ruqya par des Noms dont on ne connaît pas le sens] c'est-à-dire, tant que cela n’est pas rapporté de gens qui sont dignes de confiance comme ce qui est pris de Abul Hassan ash Shadhiliy et son groupe ou les Noms qui sont dans les invocations de sidi ad Dusuqiy al Jaljaloutiyah » [13].

Dans al mi’yar al mu’rib, le Qadiy Abu ‘Ali ibn Qadah a dit : « j’ai vu dans certains livres du chaykh, le faqih Abu ‘Abdillah Muhammad ibn ‘Arafah des remèdes écrits en langue non-arabe de sa propre main. Je pense qu’il les utilisait. Dans un de ses remèdes, il a dit : « la personne écrit « par la force d’Allah et sa puissance » sur un tissu en lin bleu. Ces noms,(cités infra) il met dessus de l’œuf de poule qu’il fait cuire dans du feu. L’œuf ne brûle mais cuit et celui qui a de la fièvre en mange. Il mettra ensuite les coquilles dans le tissu déjà évoqué et le suspend à son cou. Il guérira par la grâce d’Allah et la fièvre ne reviendra pas. Ces noms sont qashnashar, ghartarish, dahnas près de qarnas » [14].

Or, cette règle ainsi établie est prouvée par la sunnah qui a donné aux arabes la permission d’user de la ruqya qui existait aux temps de la jahiliyyah, tant que cela ne contenait pas de la mécréance. Dans le Sahih de Muslim ibn Hajjaj, selon ‘Awf ibn Malik al Ashja’iy :

« Nous faisions la ruqya pendant la jahiliyyah. Nous dîmes : « O messager d’Allah, comment vois-tu cela ? » Il dit : « présentez moi vos ruqya. Il n’y a pas de mal dans la ruqya tant qu’il y a pas d’association » [15].

Dans une autre riwayah, le messager d’Allah ‘alayhis salatu was salam dit :

« Je n’y vois pas de mal. Celui qui peut faire du bien à son frère, qu’il le fasse » [16].

Or, il est évident que pendant la jahiliyyah, les arabes usaient d’autre chose que du coran et des invocations rapportées dans la sunnah.

Peut-on cependant utiliser la sorcellerie pour se libérer de la sorcellerie ? Les gens de l’école ont divergé dessus, de la même manière que les salaf ont divergé. Sa’id ibn Musayyab l’a permis alors que Hassan al Basriy l’a interdit. Al Lakhmiy a dit, à propos du sorcier qui se serait repenti : « accomplir une action qui annule la sorcellerie ainsi que prendre un salaire pour cela est licite » [17]. Mais ce qui est retenu sur cette question est l’interdiction car cela implique de commettre la sorcellerie.

La géomancie est-elle licite ?

La géomancie doit être examinée selon l’angle de son objectif .Si l’objectif est licite, elle l’est aussi. Et si elle ne l’est pas, elle devient interdite. Elle sera de la mécréance si elle intègre de la sorcellerie selon la modalité déjà expliquée supra.

Ibn al Husayn al Malikiy a dit, en glose des paroles de al Qarafiy sur les catégories qui peuvent être de la sorcellerie : « la géomancie (al awfaq) est appelée la science des figures géométriques ou celle des tableaux. Les figures et tableaux sont des triangles, des carrés, des pentagones ou ce qui y ressemble, c'est-à-dire comme des heptagones d’ascendance que nous expliquerons. Tout ceci est du faux si on vise de faire du mal ou de tirer profit de ce sur quoi on n’ a aucun droit selon la loi divine avec ce que cela comporte comme bravade des Noms d’Allah et de leur utilisation pour les choses du bas-monde. Certains ont critiqué Ibn al Buniy à ce propos et sur ses figures. Si par contre on veut par elles une chose qui n’est pas contraire à la loi, il n’y a point de mal dedans à l’exemple du triangle de al Ghazaliy. Ce triangle est rempli en son milieu pour faciliter ce qui est difficile, libérer le prisonnier, faire naître un enfant lors d’une grossesse et faciliter l’accouchement et tout ce qui est dans ce sens. Ce triangle a été attribué à al Ghazaliy car il s’en servait beaucoup » [18].

Nous disons : cette critique des œuvres de al Buniy n’est pas juste, car al Ghazaliy a aussi tracé des formes géomantiques pour préserver les cultures des nuisibles, fasciner un cambrioleur, augmenter les biens commerciaux… et Allah demeure le plus savant. Cependant, il est sûr qu’utiliser cette science pour obtenir pour soi les biens de ce bas-monde reste interdit et les chuyukh n’ont mentionné ces figures que pour soigner un mal pouvant être annulé par une de ces figures.

Cette science n’est pas étrangère à la sunnah. En effet, toujours dans le sahih de Muslim ibn Hajjaj, dans un long hadith :

« O Messager d’Allâh, nous sommes un peuple qui sort tout juste de la Jahiliyyah, après que Allâh nous ait fait parvenir l’Islâm. Mais il est parmi nous des gens qui ont l’habitude d’aller voir les devins». Il répondit: « N’y allez pas. » Je repris : « Et il est parmi nous des gens qui tirent des présages à partir de l’observation des oiseaux. ». Il répondit : « C’est là une chose qu’ils reçoivent dans le cœur, mais qui ne les empêche pas d’accomplir (ce qu’ils avaient l’intention de faire). » Je repris : « Et il est parmi nous des gens qui pratiquent la géomancie». Il répondit: « Il y avait un Prophète parmi les prophètes qui pratiquait la géomancie : celui qui l’imite dans sa pratique, cela est pour lui » [19].

Al Maziriy a dit : « C'est-à-dire, celui qui l’imite dans sa pratique sera tombé juste » [20].

Le chaykh ‘Abdul Mun’im ibn Khaldun fut interrogé sur le fait de soigner par des khawatim et il dit :

« Quant au livre que tu as évoqué dans lequel se trouvent des khawatim, les savants ont détesté de faire la ruqya par des paroles non-arabes sauf si on en comprend le sens. Quant aux khawatim, il s’agit d’une chose sur laquelle il n’y a rien à dire, tant qu’on ne vise pas qu’ils soient profitables par eux-mêmes » [21].

L’imam al Qabab a été interrogé sur la géomancie et il dit :

« Celui qui fait la géomancie pour informer sur les choses de l’inconnaissable, il n’est pas permis de le croire, cela n’est pas permis et il devra être corrigé. Celui qui fait la géomancie pour amener quelqu’un à se marier, influencer l’amour ou la haine, celui-là est un sorcier. Quant à celui qui chasse les jinns par cela, il n’est point un sorcier. » [22].

Il dit aussi : « ceux qui jugent de ce qui est la sorcellerie, ce sont les gens de connaissance. Fakhr (ad din al Raziy) a dit qu’il était obligatoire de l’apprendre pour la différencier du prodige, mais cela n’est pas obligatoire comme nous l’avons évoqué. Ibn ‘Arafah a donné fatwa dans al harakat al ‘ajaliy que les chiffres utilisés pour l’amour ne sont pas de la sorcellerie. » [23].

Ainsi donc, les savants n’ont cessé d’affirmer la licéité de la géomancie si elle est utilisée dans un profit noble. Elle ne peut donc avoir aucun lien avec la sorcellerie qui est justement utilisée pour séparer les époux et causer du mal aux hommes.

De sorte, le chaykh as Sawiy a dit, dans le commentaire de al Kharidah du qutb al Dardir :

« Le chaykh Muhammad al Khalwatiy a pris du chaykh Damradash, il l’aima beaucoup, se rapprocha de lui, s’occupa de lui dans la voie et le fit entrer en khulwah à plusieurs reprises. Apparut alors sa prééminence, son rang et son effort. Il devint célèbre et prit de lui la science de la géomancie, celle des lettres, des combinaisons de chiffres (zayarjah) et de (l’observation) du sable. Il se perfectionna sur cela » [24].

Notre maître, le chaykh de nos chuyukh, le mujtahid Ahmed Zarruq al Fasiy a dit : « De même, le chaykh Muhyi ad din (ibn 'Arabiy) a dit: "la science des lettres est une science noble parmi les sciences que l'on obtient par don. Trop s'en préoccuper est détestable aussi bien pour la religion que les affaires mondaines. En somme, les sciences qui s'acquièrent par don sont toutes louables, quelque soit leur objet. Il est blâmable cependant de les rechercher. Seul l'ignorant les recherche et seul l'ignorant les conteste. Admets cela, et tu seras sauvé » [25].

Le chaykh Ibn ‘Arabiy al Hatimiy a dit à propos des symboles combinés aux lettres et à la position des astres : « C'est en soi une noble science, sauf que se préserver de son mal est difficile. Il est donc préférable de ne pas la rechercher, car c'est une des sciences par lesquelles Allah a privilégié ses awliya (en la leur donnant) en intégralité. Même si certains en ont une petite partie, cela n’est pas par la voie par laquelle les pieux l’ont obtenue. C’est pourquoi ceux qui ont ces bribes n’en tirent que malheur et ne sont pas parmi les bienheureux. Qu’Allah fasse de nous des savants par Allah et certes Allah dit la vérité et guide vers le chemin » [26].

و صلي الله و سلم علي سيدنا محمد و علي آله


[1] Nous avons traduit dans le texte par géomancie les mots : خط ou ، ضرب الخطou encore اوفاق
[2] Lisan al ‘arab
[3] Al Tawdih
[4] Al sharh al kabir
[5] Sourate al A’raf, v 116
سَحَرُواْ أَعْيُنَ النَّاسِ وَاسْتَرْهَبُوهُمْ وَجَاءوا بِسِحْرٍ عَظِيمٍ
[6] Sourate Ta Ha, v 66
فَإِذَا حِبَالُهُمْ وَعِصِيُّهُمْ يُخَيَّلُ إِلَيْهِ مِن سِحْرِهِمْ أَنَّهَا تَسْعَى
[7] Sharh al kabir
[8] Hashiyah ad Dusuqiy ‘ala al sharh al kabir
[9] Al sharh al kabir
[10] Hashiyah ibn Husayn al Malikiy ‘ala anwar al buruq
[11] Hashiyah al ‘Addawiy ‘ala kifayah at talib al rabbaniy
[12] Al fawakih al dawaniy
[13] Hashiyah as Sawiy ‘ala al sharh al saghir
[14] Al mi’yar al mu’rib
[15] Rapporté par Muslim
عن عوف بن مالك الأشجعي قال كنا نرقي في الجاهلية فقلنا يا رسول الله كيف ترى في ذلك فقال اعرضوا علي رقاكم لا بأس بالرقى ما لم يكن فيه شرك
[16] Rapporté par Muslim
نهى رسول الله صلى الله عليه وسلم عن الرقى, فجاء آل عمرو بن حزم فقالوا: يا رسول الله، إنه كانت عندنا رقية نرقى بها من العقرب, قال: فعرضوا عليه، فقال: (ما أرى بأسا, من استطاع منكم أن ينفع أخاه فلينفعه
[17] Minah al jalil
[18] Hashiyah ibn Husayn al Makkiy ‘ala anwar al buruq
[19] Sahih Muslim
عن معاوية بن الحكم السلمي قال بينا أنا أصلي مع رسول الله صلى الله عليه وسلم إذ عطس رجل من القوم فقلت يرحمك الله فرماني القوم بأبصارهم فقلت وا ثكل أمياه ما شأنكم تنظرون إلي فجعلوا يضربون بأيديهم على أفخاذهم فلما رأيتهم يصمتونني لكني سكت فلما صلى رسول الله صلى الله عليه وسلم فبأبي هو وأمي ما رأيت معلما قبله ولا بعده أحسن تعليما منه فوالله ما كهرني ولا ضربني ولا شتمني قال إن هذه الصلاة لا يصلح فيها شيء من كلام الناس إنما هو التسبيح والتكبير وقراءة القرآن أو كما قال رسول الله صلى الله عليه وسلم قلت يا رسول الله إني حديث عهد بجاهلية وقد جاء الله بالإسلام وإن منا رجالا يأتون الكهان قال فلا تأتهم قال ومنا رجال يتطيرون قال ذاك شيء يجدونه في صدورهم فلا يصدنهم قال ابن الصباح فلا يصدنكم قال قلت ومنا رجال يخطون قال كان نبي من الأنبياء يخط فمن وافق خطه فذاك قال وكانت لي جارية ترعى غنما لي قبل أحد والجوانية فاطلعت ذات يوم فإذا الذيب قد ذهب بشاة من غنمها وأنا رجل من بني آدم آسف كما يأسفون لكني صككتها صكة فأتيت رسول الله صلى الله عليه وسلم فعظم ذلك علي قلت يا رسول الله أفلا أعتقها قال ائتني بها فأتيته بها فقال لها أين الله قالت في السماء قال من أنا قالت أنت رسول الله قال أعتقها فإنها مؤمنة
[20] Al mu’lim bi fawa’id Muslim
[21] Al mi’yar al mu’rib
[22] Idem
[23] idem
[24] Hashiyah as Sawiy ‘alal kharidah al bahiyah
[25] Sharh hizb al bahr
[26] Al futuhat al makkiyyah

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