Le chaykh mufassir Abu Muhammad Makkiy ibn Abi Talib fut interrogé sur l’explication de celui qui avait été sacrifié par son père Ibrahim. Etait-ce Ishaq ﷺ ou Isma’il ﷺ ?
Il répondit : La louange appartient à Allah pour ses bienfaits. Nous le remercions pour ses donc et prions sur le meilleur de sa création, le prophète Muhammad ﷺ ainsi que sur sa famille.
Les savants ont divergé au sujet de celui qui avait été sacrifié. Ceux qui disent qu’il s’agit de Isma’il ﷺ ont leurs preuves et il y a aussi des preuves provenant du coran pour ceux qui disent que c’est Ishaq ﷺ. Nous allons commencer par les preuves coraniques sur Isma’il ﷺ et les feront suivre par les preuves provenant des récits historiques.
Parmi les preuves coraniques, la parole d’Allah : « Nous lui annonçâmes Ishaq » [1], c’est-à-dire à Sarah. Elle est en effet la mère de Ishaq ﷺ sans divergence. Il dit ensuite : « Et après Ishaq, Ya’qub » [2]. Il s’agit du petit-fils et Allah a annoncé à Ibrahim ﷺ et à son épouse Sarah de la naissance de Ishaq. Il leur a annoncé donc que Ishaq ﷺ allait vivre jusqu’à ce qu’il naisse de lui un enfant nommé Ya’qub ﷺ. C’était donc le signe d’Allah pour Ibrahim ﷺ qu’Il allait allonger sa vie jusqu’à ce qu’il donne naissance à un enfant et qu’il ne mourrait pas enfant. Il est donc impossible qu’il lui ordonne de sacrifier Ishaq alors qu’il n’avait pas atteint l’âge de la puberté après lui avoir annoncé qu’il ne mourrait pas avant d’avoir lui aussi un enfant. C’est comme s’Il lui ordonnait de sacrifier celui qu’Il lui avait dit de prime abord qu’il ne serait pas sacrifié ! Or, ceci n’est point juste. Sa Parole : « quand il atteignit l’âge d’aller avec lui » [3] indique qu’il était en dessous de l’âge de la puberté et nul n’a jamais dit que Ibrahim ﷺ avait reçu l’ordre de sacrifier son enfant alors que celui-ci avait déjà un enfant qui lui était propre. Plutôt, il avait reçu cet ordre alors que l’enfant était encore petit.
De sorte, si le verset indique que Ishaq ﷺ vivrait jusqu’à ce qu’il ait un enfant, la raison n’accepte pas qu’Allah ordonne qu’il soit sacrifié alors qu’il était encore enfant après l’avoir informé qu’il ne mourrait pas avant la puberté. Ceci indique que le sacrifié n’était pas Ishaq ﷺ. Et s’il ne s’agit pas de Ishaq ﷺ, c’est forcément Isma’il ﷺ car il n’y a pas de troisième enfant.
Parmi les preuves du coran indiquant qu’il s’agit de Isma’il ﷺ, la Parole d’Allah dans la sourate as saffat, après avoir évoqué le sacrifice et la rançon : « Nous lui annonçâmes Ishaq » [4]. Or, l’on sait par consensus que Isma’il ﷺ est plus âgé que Ishaq ﷺ. Il n’a été évoqué la bonne nouvelle de Ishaq ﷺ qu’après la mention de la rançon et du sacrifice. Cela montre donc que le sacrifié était Isma’il ﷺ. Si c’est lui qui est mentionné avant l’évocation de la bonne nouvelle de Ishaq ﷺ, c’est que Ishaq n’a été annoncé à Ibrahim ﷺ qu’après avoir été testé par le sacrifice de Isma’il ﷺ et Allah les a honorés tous les deux par la rançon. C’est ce qui apparaît du sens des textes. Il a été rapporté de Ibn ‘Abbas qu’il a dit : « Allah l’a évoqué quand il a ordonné à Ibrahim ﷺ les rites du Hajj et que le shaytan se présenta à lui au moment où il s’y acheminait. Le shaytan essaya de le rattraper alors qu’Ibrahim ﷺ le dépassait. Jibril alla vers lui à la stèle de ‘Aqabah. Le shaytan se présenta alors à lui et il lui jeta sept pierres. Il continua et le shaytan se présenta encore à lui à la stèle moyenne. Il lui jeta encore sept pierres et continua. Il jeta alors Isma’il sur le côté alors qu’il avait un qamis blanc. Il lui dit : « O mon père, je n’ai pas d’autre habit comme linceul que celui-ci. Enlève-le-moi pour que tu m’en fasses un linceul ». Quand Ibrahim ﷺ se retourna, il vit à la place un bélier blanc cornu aux yeux noirs et il le sacrifia ». [5]
Ibn ‘Abbas a dit : « Tu nous vois suivre cette tradition à propos des béliers ». Il visait par cela le sacrifice du ‘id. Cela implique que le sacrifice en question a été fait à Mina et qu’il s’agit bien de Isma’il ﷺ. En effet, Isma’il ﷺ vivait dans le Hijaz et y est mort alors que Ishaq ﷺ a vécu et est mort au Sham.
Parmi les preuves du coran se trouve aussi le fait qu’Allah ait annoncé à Sarah et Ibrahim ﷺ la bonne nouvelle de Ishaq ﷺ par la bouche des anges envoyés pour détruire le peuple de Lut ﷺ. Il a ensuite répété cette bonne nouvelle pour parfaire sa compréhension dans d’autres endroits. Il a dit dans la sourate Hud : « Et sa femme était debout et elle se mit à rire. En effet, nous lui annonçâmes Ishaq » [6]. Il a dit dans al Hijr : « Ils dirent : « n’aie point peur, nous t’annonçons un enfant savant » [7]. Il dit dans al dhariyat : « Ils lui annoncèrent un enfant savant » [8]. Il a décrit Ishaq ﷺ par la science à deux endroits. Ensuite, Il ﷻ dit dans al Saffat : « Nous lui annonçâmes un enfant doux » [9]. Il a en effet décrit l’enfant ici par la douceur. La différence des deux qualificatifs indique qu’il y a deux personnes différemment décrites. La différence est que celui qui a été décrit par la science dans la sourate al Dhariyat et al Hijr est Ishaq ﷺ car cela se fit par la bouche des anges envoyés pour détruire le peuple de Lut ﷺ. En effet, la femme de Ibrahim ﷺ a été mentionnée dans la sourate al Dhariyat ainsi que dans Hud. Sarah n’est autre que la mère de Ishaq ﷺ, sans divergence. Elle est l’épouse de Ibrahim ﷺ de même. La différence des qualificatifs à propos des deux enfants indique donc qu’ils sont deux, comme le prouve l’unicité du qualificatif dans les sourates Hijr et al Dhariyat. Ce qualificatif s’applique donc à Ishaq ﷺ. Si celui qui est décrit dans al Hijr et al Dhariyat est Ishaq ﷺ sans divergence, alors, celui qui est décrit dans la sourate al Saffat est Isma’il ﷺ et c’est lui qui a été sacrifié.
Parmi les preuves du coran aussi le fait qu’Allah at évoqué dans la sourate as Saffat que Ibrahim ﷺ a dit : « Seigneur, fais-moi don d’un enfant parmi les pieux » [10]. Il demanda cela à Allah qui dit : « Nous lui annonçâmes un enfant doux ». Juste après cela, Il ﷻ évoqua Son ordre de sacrifier l’enfant. Or, Il ﷻ nous a informés dans al Hijr que Ibrahim ﷺ, quand lui fut annoncé l’enfant, ne l’accepta pas de suite et dit : « M’annoncez-vous cette nouvelle après que m’ait touché la vieillesse ? » [11]. On sait donc qu’il n’avait pas demandé cet enfant et n’en avait pas l’espoir et cet enfant n’est autre que Ishaq ﷺ sans divergence. De même, on sait que sa femme n’a pas accepté ce qui lui était annoncé, qu’elle se frappa le visage et donna comme excuse la vieillesse ainsi que l’infertilité, de la même manière que Ibrahim ﷺ avait prétexté la vieillesse. Cela montre donc que Ishaq ﷺ leur a été donné sans aucune demande de leur part. Si la demande avait été formulée par l’un deux ou des deux, ils ne l’auraient pas mis en doute ainsi car cela aurait été le moment de remercier au lieu de mettre en doute. Cela montre que celui dont l’ordre a été donné qu’il soit sacrifié dans la sourate as Saffat est Isma’il ﷺ qu’Allah lui a accordé après un désir et une demande de sa part. C’est lui qui a été choisi pour être sacrifié selon le sens littéral du verset.
Parmi les preuves du coran se trouve le fait que Ibrahim ﷺ était vieux quand lui a été annoncé Ishaq ﷺ. Prouve cela Sa Parole dans la sourate Hud, à propos de discours de Sarah la femme de Ibrahim ﷺ : « Et mon mari-ci est un vieillard » ainsi que Sa Parole dans al Hijr : « M’annoncez-vous cette nouvelle après que m’ait touché la vieillesse ? » [12]. Sarah a dit : « Vais-je enfanter alors que je suis vieille et que mon mari-ci est un vieillard ? » [13]. Les exégètes ont rapporté qu’elle avait plus de quatre-vingt-dix ans, quatre-vingt-dix-sept ans selon certains. Ibrahim ﷺ avait quant à lui cent six ans à ce moment. Dans as Saffat, la bonne nouvelle lui est venue quand il s’est éloigné de son père et des mécréants et qu’il avait brisé leurs idoles et s’était disputé avec eux. Ceci n’a été mentionné dans aucun autre endroit en y associant la bonne nouvelle. Cela montre la différence de ses états et qu’il s’agissait de deux nouvelles différentes. L’une d’elles était celle d’Isma’il ﷺ dans un état qui n’était pas celui de la vieillesse. Il n’avait point exprimé pour cela un désir ou une demande et nul ne diverge sur le fait qu’Isma’il ﷺ soit plus grand.
Si l’on confirme que la bonne nouvelle annoncée dans les sourates Hud, al Hijr et al Dhariyat est celle de Ishaq ﷺ, et que cette bonne nouvelle mentionnée à ces trois endroits a été de la bouche des anges envoyés pour détruire le peuple de Lut ﷺ, cela implique que la seconde annonce était celle de Isma’il ﷺ et c’est celle de la sourate al Saffat. Le fait que la bonne nouvelle de Ishaq ﷺ soit mentionnée dans cette sourate après la rançon montre que Isma’il est le sacrifié une fois que l’on sait qu’il y a eu deux annonces. La première a été répétée à trois endroits et l’autre à l’endroit de Isma’il ﷺ.
Parmi les preuves du coran se trouve le fait que pour certains exégètes, la Parole d’Allah dans sa louange à Isma’il ﷺ : « Il était fidèle à ses promesses » [14] soit une indication que sa fidélité est sa patience au fait d’avoir accepté d’être sacrifié et d’avoir été ferme jusqu’à dire à son père : « Fais ce qui t’a été ordonné. Tu me trouveras parmi les patients s’il plaît à Allah » [15]. Il patienta jusqu’à être jeté sur le côté, jusqu’à ce qu’il prenne le couteau et il n’est pas revenu sur sa promesse faite à son père de patienter à son égorgement jusqu’à ce qu’Allah les honore par la rançon. Ceci est la cause de la louange qu’Allah lui fait d’être fidèle à ses promesses.
Parmi les preuves relevant des textes historiques, ce qu’a rapporté Mu’awiyah ibn Abi Sufyan que le prophète ﷺ a dit : « je suis le fils des deux sacrifiés » [16], c’est-à-dire de Isma’il ﷺ car il était parmi les enfants de Isma’il. Quant au second sacrifié, il est question de ce qui est rapporté dans la vie prophétique à propos de ‘Abdullah fils de ‘Abdul Mutallib. En effet, ‘Abdul Mutallib, le grand-père du prophète ﷺ, avait fait vœu de sacrifier son fils ‘Abdullah. Quand il voulut le tuer, il vit en rêve qu’il tuait cent chamelles à la place. Il fit cela et cela fut sa rançon. C’est pour cela que le prophète ﷺ a dit : « je suis le fils des deux sacrifiés », c’est-à-dire Isma’il ﷺ et ‘Abdullah. Il fut dit qu’il avait fait le vœu de tuer un de ses enfants s’il arrivait à en avoir dix. Quand Allah lui donna dix enfants, il tira au sort et il tomba sur ‘Abdullah, le père du prophète ﷺ. Il paya en rançon cent chameaux après avoir pris conseil auprès d‘une devineresse sur cela. Abdullah était son plus petit fils et son plus aimé. Il s’agit d’une histoire longue et connue et nous n’avons pas eu besoin de la mentionner en entier, notre objectif étant de montrer les preuves.
Parmi les preuves tirées des récits historiques, l’information rapportée par tawatur que les deux cornes du bélier donné en rançon pour le sacrifié étaient accrochées à la Maison (Ka’bah) jusqu’à ce qu’Allah suscita le prophète ﷺ. Isma’il ﷺ est celui qui édifia la maison avec Ibrahim ﷺ car Allah dit : « Quand Ibrahim édifia les fondations de la maison ainsi que Isma’il… » [17]. Il est celui qui habita au Haram et qui y fut enterré. Il est donc le sacrifié pour qui le bélier a été donné en rançon du fait de la présence des cornes sur la maison qu’il avait bâtie et dans l’endroit où il avait vécu.
Ceux qui pensent que le sacrifié était Ishaq ﷺ disent : « Le bélier a été sacrifié au Sham ». Or, ceci est en porte-à-faux avec ce qu’ont rapporté des groupes de gens provenant de groupes de gens que le sacrifice se tint à Mina et que ce sacrifice est celui commémoré par les musulmans jusqu’à nos jours.
Parmi les preuves donc se trouve le fait que les musulmans se soient mis d’accord pour dire que le sacrifice s’est fait à Mina et qu’il est le sacrifice commémoré jusqu’à maintenant. Il n’y a pas de divergence que Isma’il ﷺ est celui qui était à Makkah et qu’il y vécut et y habita et que Ishaq ﷺ était au Sham et c’est là qu’il fut enterré.
Ceux qui disent que le sacrifié est Ishaq ﷺ ont réfuté la plupart de ce qu’on a exposé ici. Et nous allons évoquer leurs critiques et y répondre [18].
Ils ont pris comme preuve ce que Abu Hurayrah a rapporté du prophète ﷺ qui dit, quand la rançon fut donnée pour Ishaq ﷺ : « Allah lui a dit : « tu as maintenant tout vœu exaucé » Il répondit « oui ». Ibrahim dit à Ishaq : « Dépêche-toi, invoque avant que shaytan ne t’insuffle quelque chose ». Ishaq dit : « Allah, quiconque te rencontre parmi les premiers et les derniers sans t’associer à quoi que ce soit, pardonne-lui ». Abu Hurayrah a aussi rapporté de lui ﷺ qu’il a dit : « N’eût été un serviteur pieux qui m’a précédé, je me serais empressé de faire mon invocation ». Il fut dit : « O messager d’Allah, qui est-ce ? » Il dit : « quand Allah sauva Ishaq ﷺ de l’épreuve du sacrifice, il lui fut dit : « Demande et il te sera accordé ». Il dit : « Par Allah, je m’empresserai avant que le shaytan ne m’insuffle quelque chose. O Allah, quiconque meurt et ne t’associant rien, pardonne-lui et fais-le entrer au paradis » [19].
Ensuite, ils ont réfuté les arguments présentés plus haut. Parmi cela, il a été dit qu’il n’y a rien qui interdise à Allah d’ordonner à Ibrahim ﷺ de sacrifier Ishaq ﷺ tout en lui annonçant qu’il vivrait jusqu’à avoir des enfants. En effet, il est possible qu’Allah lui ait ordonné de le sacrifier tout en lui faisant oublier que Ishaq ﷺ vivrait jusqu’à avoir des enfants.
Parmi cela, ils ont dit aussi qu’il n’y avait pas de preuve dans Sa Parole : « Nous lui annonçâmes Ishaq » car le sens est qu’on lui annonça la prophétie de Ishaq ﷺ et cela, après l’avoir rançonné lors du sacrifice. Tout simplement, le complément d’objet (NDT : la prophétie) a été élidée de la même manière que dans le verset « Interroge la ville ». Une telle interprétation a été rapportée de Ibn ‘Abbas.
Parmi ces preuves, ils ont dit que les gens de la Tawrat et de l’Injil considèrent qu’il s’agissait bien de Ishaq ﷺ et que ces faits sont consignés dans leur livres.
Ceux qui ont prétendu qu’il s’agissait de Ishaq ﷺ ont pris aussi comme preuve le verset : « Comme il l’a complété envers tes deux ancêtres avant, Ibrahim et Ishaq » [20]. Ils ont dit que le bienfait qu’Allah a complété envers Ibrahim ﷺ est le fait qu’Il l’ait sauvé du feu. Quant à Ishaq ﷺ, c’est la rançon qui fut donnée pour son sacrifice.
Voici donc le résumé de ce qui nous est apparu à propos de cette question et Allah est plus connaisseur de la réalité de ce fait. Que la prière et le salut soient sur eux tous ainsi que sur notre prophète Muhammad, sur lui la prière la meilleure et la plus élevée ainsi que sur sa famille et sur eux le salut entier.
[1] Sourate Hud, verset71
فَبَشَّرْنَاهَا بِإِسْحَاقَ
[2] Sourate Hud, verset71
وَمِن وَرَاء إِسْحَاقَ يَعْقُوبَ
[3] Sourate as Saffat, v102
فَلَمَّا بَلَغَ مَعَهُ السَّعْيَ
[4] Sourate as saffat, v112
.وَبَشَّرْنَاهُ بِإِسْحَاقَ
[5] Rapporté par l’imam Ahmed dans son Musnad avec une chaîne authentique
إن إبراهيم عليه السلام لما أمر بالمناسك عرض له الشيطان عند المسعى ، فسابقه فسبقه إبراهيم عليه السلام ، ثم ذهب به جبريل عليه السلام إلى جمرة العقبة ، فعرض له الشيطان - قال سريج : شيطان - فرماه [ ص: 201 ] بسبع حصيات حتى ذهب ، ثم عرض له عند الجمرة الوسطى ، فرماه بسبع حصيات ، قال : قد تله . قال يونس : ولم تله للجبين ، وعلى إسماعيل قميص أبيض ، قال : أبت ليس لي ثوب تكفنني فيه غيره ، فاخلعه حتى تكفنني فيه ، فعالجه ليخلعه ، فنودي من خلفه : ( أن يا إبراهيم قد صدقت الرؤيا ) . فالتفت إبراهيم فإذا هو بكبش أبيض أقرن أعين "
[6] Sourate Hud, v71
وَامْرَأَتُهُ قَآئِمَةٌ فَضَحِكَتْ فَبَشَّرْنَاهَا بِإِسْحَاقَ
[7] Sourate al hijr, v53
قَالُواْ لاَ تَوْجَلْ إِنَّا نُبَشِّرُكَ بِغُلامٍ عَلِيمٍ
[8] Sourate al dhariyat, v23
وَبَشَّرُوهُ بِغُلَامٍ عَلِيمٍ
[9] Sourate as Saffat, v101
فَبَشَّرْنَاهُ بِغُلَامٍ حَلِيمٍ
[10] Sourate as Saffat, v100
رَبِّ هَبْ لِي مِنَ الصَّالِحِينَ
[11] Sourate al hijr, v54
.قَالَ أَبَشَّرْتُمُونِي عَلَى أَن مَّسَّنِيَ الْكِبَرُ فَبِمَ تُبَشِّرُونَ
[12] Sourate al Hijr, v54
.قَالَ أَبَشَّرْتُمُونِي عَلَى أَن مَّسَّنِيَ الْكِبَرُ فَبِمَ تُبَشِّرُونَ
[13] Sourate Hud, v72
أَأَلِدُ وَأَنَاْ عَجُوزٌ وَهَـذَا بَعْلِي شَيْخاً
[14] Sourate Maryam, v54
إِنَّهُ كَانَ صَادِقَ الْوَعْدِ
[15] Sourate as Saffat, v102
يَا أَبَتِ افْعَلْ مَا تُؤْمَرُ سَتَجِدُنِي إِن شَاء اللَّهُ مِنَ الصَّابِرِينَ
[16] Nous n’avons trouvé aucune mention de ce hadith si ce n’est dans les livres d’histoire. Il n’a donc pas de fondement et est forgé. Allah demeure le plus savant
[17] Sourate al Baqarah, v127
وَإِذْ يَرْفَعُ إِبْرَاهِيمُ الْقَوَاعِدَ مِنَ الْبَيْتِ وَإِسْمَاعِيلُ
[18] Par esprit de concision, nous éludons la réponse du Chaykh aux arguments exposés. Le but est effectivement de montrer l’existence d’une divergence et non donner plus de poids à un avis sur l’autre.
[19] Rapporté par al Tabaraniy dans al Awsat avec une chaîne faible. Ab Hatim a dit : « c’est un hadith munkar »
: قال رسول الله صلى الله عليه وسلم : " إن الله خيرني بين أن يغفر لنصف أمتي أو شفاعتي ، فاخترت شفاعتي ، ورجوت أن تكون أعم لأمتي ، ولولا الذي سبقني إليه العبد الصالح لعجلت دعوتي ، إن الله لما فرج عن إسحاق كرب الذبح ، قيل له : يا إسحاق ، سل تعطه قال : أما والله لأتعجلنها قبل نزعات الشيطان ، اللهم من مات لا يشرك بك شيئا وأحسن فاغفر له ، وأدخله الجنة ".
[20] Sourate Yusuf, v6
وَيُتِمُّ نِعْمَتَهُ عَلَيْكَ وَعَلَى آلِ يَعْقُوبَ كَمَا أَتَمَّهَا عَلَى أَبَوَيْكَ مِن قَبْلُ إِبْرَاهِيمَ وَإِسْحَاقَ